Un grand vin ne se conçoit qu’en comprenant, en respectant la terre de laquelle jaillit le fruit

Je ne suis pas né dans le vin, j’y suis venu, petit à petit. Ma formation, mon métier, mes racines, rien ne me prédestinait à la vie de vigneron.

J’étais consultant en informatique à Paris pendant plus de 10 ans. Et puis j’ai changé.

Comme beaucoup, j’aime le vin. Mais pourquoi le faire quand le boire procure autant de sensations ? Parce que j’avais envie de façonner, de produire avec mes mains, de créer, d’expérimenter.

Parce que je suis tombé amoureux d’un terroir, le Beaujolais, j’ai souhaité m’y enraciner. Les courbes des collines, la lumière, les gens, tout ici m’a plu, immédiatement.

Parce que j’ai fait une rencontre majeure, essentielle. J’ai travaillé avec Eric Janin du Domaine Paul Janin et Fils (Moulin-à-Vent).

Avec lui, j’ai compris ce qui fait le socle de ma pratique : l’humilité. Un grand vin ne se conçoit qu’en comprenant, en respectant la terre de laquelle jaillit le fruit.

Je cultive 2,5 hectares de vignes sur la commune de Régnié-Durette en Cru Régnié, sur le secteur de la Haute Ronze, et en Beaujolais Villages. Un terroir granitique reconnu pour produire des vins souples, fruités, avec une structure tanique d’une grande finesse. 60 ares de Fleurie et 1,20 hectares de Beaujolais sur la commune de Corcelles viendront compléter mon parcellaire dès la saison prochaine.

Dès ma première année de culture, j’ai souhaité pratiquer une viticulture respectueuse de son terroir et de ses sols. Dès à présent, je travaille dans une optique de certification en Agriculture Biologique. J’ai arrêté le désherbage chimique et l’an prochain, je commencerai le travail des sols.

Au chai, mes vins sont confectionnés avec le moins d’intervention possible et des extractions douces pour produire des vins sur la finesse et l’élégance.